Les pièces en raku (grès enfumé dont les techniques sont initialement originaires du Japon) que je crée subissent deux cuissons. La première (850 degrés) en four électrique permet de figer la forme passant de la terre raku (grès contenant des fragments de grès déjà cuit qui va être capable d'absorber le choc thermique) au biscuit ou dégourdi. La seconde (980 degrés) en four à gaz permet à l'émail raku de fondre et ainsi napper la terre. A 980 degrés la pièce est sortie du four à l'aide de grandes pinces alors que l'émail est en fusion. Des micro-fissures se forment dans l'émail sous l'effet du choc thermique de plus de 900 degrés.

La pièces est alors plongé dans des matières (journaux/copeaux de bois) qui vont s'embraser instantanément au contact de la pièce encore très chaude. La fumée générée vient colorer toutes les surfaces de la pièces non émaillées ainsi que les fissures de l'émail. Sous l'effet de la rétractation dû au refroidissement progressif, le carbone est emprisonné dans la terre donnant des nuances du noir au gris en passant par l'anthracite.

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Les pièces en raku ne conviennent pas pour des aliments liquides ou acides. Ainsi une coupe à fruits en raku est envisageable quand un saladier devant contenir de la vinaigrette ne l'est pas. 

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Les boules prévues pour la culture de plantes ont reçu un traitement spécifique afin de les rendre imperméables.

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